On offrait aussi des paravents comme cadeaux diplomatiques. À partir de la fin de la période médiévale, ils ont été envoyés en grand nombre en Chine et en Corée. Ils étaient aussi utilisés lors des funérailles et pour les naissances des membres de l’aristocratie de très haut rang. Les panneaux représentaient souvent des images du Conte de Genji, l’œuvre classique de la littérature japonaise écrite dans les premières années du XIe siècle. D’autres, comme ceux donnés en dot à une jeune épouse, pouvaient contenir un message sous-jacent, comme des instructions sur la façon de se comporter à la cour.
Durant la période Edo, les samouraïs veulent également avoir un paravent chez eux ! Leur décoration raffinée est un signe de pouvoir et de richesse.
Les signatures et les sceaux ont commencé à apparaître sur les paravents aux alentours du XVIe siècle. Les peintres à la tête de grands ateliers de paravents pouvaient inscrire leur nom dans les coins inférieurs d’une paire de paravents. En revanche, si un artiste peignait un paravent pour le shogun, il n’avait pas forcément l’audace d’y inscrire son nom. Les sceaux, quant à eux, semblent plus souvent indiquer une production en atelier.