Lors du festival Octobre Numérique qui s’est déroulé du 6 au 24 octobre, nous avons enchaîné les vernissages, les conférences et les visites d’Arles !
Le lépidoptère et moi avons assisté à un grandiose ballet d’experts en art digital au théâtre municipal de la ville ! Nous avons apprécié les conférences subtilement chorégraphiées d’intervenants spécialisés dans les univers virtuels. L’évènement a été également l’occasion de rencontrer des artistes qui mettent la réalité virtuelle au cœur de leur processus créatif tels que le collectif Keiken ou encore Theo Triantafyllidis pour la réalité augmentée.
Je n’avais jamais mis les pattes à Arles. Mon compagnon de voyage non plus. Nous avons été ravis de pouvoir voyager dans la Rome antique grâce aux nombreux monuments de la ville remontant à cette période : le théâtre antique, les arènes, l’obélisque devant l’hôtel de ville. Ici, tout respire la gloire de l’empire romain et…l’art !
L'art, une religion à Arles !
Moi aussi j’ai ma place dans les églises ! GRRRRRR ! Je suis un animal sacré !
L’art est sacré à Arles ! Les chapelles et les églises de la ville sont métamorphosées en temples d’art contemporain !
Ainsi nous avons pu admirer la première exposition personnelle de Theo Triantafyllidis à la Chapelle des Trinitaires dans le cadre d’Octobre Numérique. Ses œuvres digitales s’intègrent à merveille dans cet édifice gothique du XVIIe siècle !
À la Chapelle de la Charité, nous avons fait une partie de jeu vidéo avec un renard. Je me suis senti particulièrement à l’aise car je connais la forêt comme la jungle 🙂
Notre pèlerinage artistique s’est terminé à l’Église des Frères Prêcheurs où nous avons vu une installation immersive, Hara, très hypnotique !
Sur les traces de Van Gogh
Le papillon m’a guidé vers l’espace Van Gogh, un ancien hôpital du 16ème siècle où l’artiste a séjourné. Nous avons fait une immersion dans ses œuvres à travers les paysages qu’il a peint de la ville. Le lépidoptère m’a appris que c’est ici, à l’hôtel-Dieu, que Van Gogh s’est coupé l’oreille ! Il m’a exposé les principales théories à propos de cet acte. Le mystère plane toujours sur l’oreille mutilée du peintre !
A présent l’Espace Van Gogh accueille des expositions d’artistes mais aussi les rencontres de la photographie d’Arles. C’est dans ce cadre magnifique que nous avons replongé dans l’art digital au cours des expositions organisées par le festival d’Octobre Numérique.
Notre fantastique visite de LUMA Arles
Mais pourquoi ont-ils fait une sculpture de nœuds de ma langue ! Le lépidoptère est revenu au stade larvaire en contemplant cette œuvre ! Comme quoi l’art nous fait de l’effet !
Après notre hommage à l’Arles de Van Gogh, nous avons fait le lendemain un bond dans le futur lors de notre visite de LUMA Arles !
Inauguré en juillet 2021, la tour de Frank O. Gehry nous a ébloui par son rayonnement tant visuel que culturel ! Le papillon a survolé les 11 000 panneaux en acier inoxydable d’un trait : ce n’est rien pour lui qui fait des migrations intercontinentales ! Il s’est posé sur le sommet de cet édifice à la forte personnalité pour admirer la vue sur l’immense parc.
Pendant ce temps-là, j’ai fait plusieurs fois le tour de la sculpture rose gigantesque de Franz West intitulée Krauses Gekröse tout en me demandant si elle était belle ou pas ! L’artiste autrichien fait référence au mésentère, la membrane qui enveloppe l’intestin grêle mais toutes les interprétations sont bienvenues !
Plus de 40 000 m² de verdure
Nous avons passé une bonne partie de l’après-midi dans le magnifique parc paysager des ateliers LUMA. Le lépidoptère m’a conduit jusqu’au couloir de son ami entomologiste Carsten Höller. Nous avons traversé les sept portes coulissantes qui surplombe l’étang. Je n’étais pas rassuré lorsque nous étions coincés entre deux portes… ! Mon ami ailé après cette expérience inquiétante m’a invité à prendre un verre au Café du Parc. Nous avons poursuivi notre visite à la Mécaniquegénérale puis nous nous sommes promenés dans les Forges et le Magasin électrique.
Nos expériences dans la Tour
Après notre exploration du parc et de l’extérieur de la Tour de Gehry, nous nous sommes aventurés dedans !
J’ai sorti les griffes à la sortie du toboggan qui nous donne beaucoup d’élan !
Le papillon a voulu tester dès notre entrée le toboggan de son ami Carsten Höller, Isometric Slides. J’étais réticent à faire un tour de toboggan après mon expérience de Seven Sliding Doors Corridor, le couloir avec les portes qui se referment successivement… ! Le lépidoptère s’est enfoui dans cette installation tourbillonnante et est ressorti avec le tournis ! J’ai pris le relais et ai feulé tout le long de la descente ! GRRRRR ! C’était génial !!! L’artiste autrichien nous interroge sur la dimension sculpturale du toboggan mais aussi sur l’état émotionnel que nous ressentons quand nous nous laissons glisser.
Mon ami ailé a pris l’ascenseur décoré de grains de sel camarguais pour accéder à la terrasse haute. Je l’ai rejoint par les escaliers pour contempler la vue imprenable sur le parc.
Les cages en acier me font peur… ! Je déteste les cages tout métal confondu ! La belle décoration camarguaise du LUMA n’y changera rien !
Nos voyages en Réalité Virtuelle !!!
À nous la Camargue !
Parmi les activités artistiques proposés par LUMA Arles, il est possible de faire de belles immersions en réalité virtuelle !
Nous avons fait un premier voyage virtuel en Camargue avecJakob Kudsk Steensen. Liminal lands est une œuvre en réalité virtuelle que l’artiste a créé lors de sa période de résidence à LUMA Arles en plein confinement. Ses paysages des maraisde laCamargue sont intrigants et mouvants. J’ai adoré me promener dans les dunessauvages entourées d’innombrables îles. Le papillon a trompé sa trompe dans l’eau avec dégoût : l’eau est trop salée ici ! Il s’est essuyé la trompe sur des salicornes annuelles mais il a eu du mal à se défaire du goût des eaux salines !
On a vu de nombreux organismes peuplant les marais de Camargue au cours de notre voyage. Nous avons apprécié l’accompagnement sonore de cette expérience en réalité virtuelle. Quel bonheur d’entendre la nature !
Nous avons fait un second voyage virtuel au LUMA Arles avec Dominique Gonzalez-Foerster. On pourrait même dire que nous avons un voyage intérieur lors de notre expérience d’Endodrome ! Le titre de l’œuvre provient du grec endon, interne, et de dromos, piste de course. L’artiste française nous a hypnotisé ! Au début nous étions plongés dans un environnement monochrome. Après une séquence dans un paysage visuel abstrait, nous avons basculé dans un univers virtuel aux couleurs vives, le tout sur un fond sonore propice à la transe cognitive : on est ressorti de là déconnectés et ravis de notre voyage !
Voici un extrait vidéo de notre voyage virtuel en Camargue avec l’artiste danois Jakob Kudsk Steensen : avec un casque de réalité virtuelle, l’expérience est bien plus stimulante mais en attendant votre visite au LUMA Arles, cela vous donne un aperçu !
Voici un extrait vidéo de notre voyage hypnotico-artistique avec Dominique Gonzalez-Foerster. On a adoré la mise en scène théâtrale d’Endodrome. Le mélange harmonieux de sons, de lumière et les projections de formes abstraites colorées nous ont emmenés AILLEURS !
Lors de votre venue en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, visitez le LUMA Arles et découvrez le monde merveilleux de la réalité virtuelle grâce aux œuvres immersives de Jakob Kudsk Steensen et de Dominique Gonzalez-Foerster ! C’est gratuit !
Vous pouvez également faire de splendides immersions virtuelles dans des galeries d’art et du tourisme virtuel grâce à un casque de réalité virtuelle. Découvrez notre sélection pour vos voyages virtuels !
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