CUBA
Voyage Virtuel
"Les incontournables de la Havane"
La Havane
¡Viajeros, Viajeras! : )
The Tiger Butterfly.com vous emmène faire une visite virtuelle à Cuba !
Partez à la découverte des endroits incontournables de La Havane en réalité virtuelle :
pleine de paradoxes, la capitale cubaine ne laisse personne indifférent !
Son authenticité est frappante !
La plus grande métropole des Caraïbes nous offre une architecture riche et décadente. Elle a envoûté pirates, artistes et touristes !
La Habana Vieja
La « Vieille Havane » regorge de musées, d’édifices historiques, de places coloniales et d’hôtels célèbres. Elle s’organise autour de quatre places, proches les unes des autres.
The Tiger Butterfly.com vous emmène visiter la Plaza Vieja, particulièrement intéressante pour sa diversité architecturale.
Ironie de l’histoire en 1559 lors de son aménagement, on appelait cette place, la « Plaza Nueva » (la nouvelle place). Principale place de la ville, on y organisait des marchés et même des exercices militaires. Elle devint la Plaza Vieja suite à l’agrandissement de la Plaza de Armas au XIXe siècle. C’est l’une des plus anciennes places de La Havane.
Elle offre une synthèse des styles architecturaux propres à La Habana Vieja. Ainsi le Palacio Cueto (1906) représente à merveille l’art nouveau de La Havane. Le Palacio de los Condes de Jaruco illustre le style mudéjar et baroque.
Une fontaine en marbre de Carrare sculptée par Giorgio Massari décorait la Plaza Vieja depuis le XVIIIe siècle. Le dictateur Batista décida de la détruire pour réaliser un stationnement souterrain. C’est donc une réplique de la fontaine que l’on peut admirer aujourd’hui. Les grilles noires qui l’entourent ont été installées pour empêcher les habitants d’y puiser de l’eau.
La Habana Vieja
Parc historique militaire de Morro-Cabaña
Nous poursuivons notre visite virtuelle de La Habana Vieja avec un ancien complexe militaire espagnol classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le parc historique doit son nom aux deux forts qui le composent : El Morro, que vous reconnaitrez ci-dessous à son phare. La Cabaña, une immense cité fortifiée.
El Morro, la plus ancienne forteresse
Il s’agit du plus petit des deux forts. Construit entre 1589 et 1630, cet édifice polygonal est un bel ambassadeur de l’architecture militaire de la Renaissance. Son rôle était de protéger l’entrée du port des pirates et des corsaires. Ses murs épais de 3 m et ses douves profondes n’ont pas résisté aux attaques des corsaires français Jacques de Sores, « l’ange exterminateur » et de son patron, François Le Clerc dit « jambe de bois » au service d’Henri II. Ces redoutables guerriers des mers pillèrent l’île au XVIe siècle. En 1792, les Britanniques s’emparent du fort. Les Espagnols sont contraints de revoir leur stratégie de défense pour reconquérir La Havane.
La Cabaña, un immense parc militaire
Le roi d’Espagne Charles III décida de construire la forteresse de la Cabaña entre 1763 et 1774 pour renforcer la protection du port de la Havane suite à la victorieuse attaque des Britanniques. Il s’agit de la plus grande forteresse coloniale espagnole des Amériques.
Des comédiens en uniforme du XVIIIe siècle procèdent chaque soir à la cérémonie du cañonazo. Un coup de canon est tiré sur le port comme on le faisait à l’époque pour annoncer la fermeture des portes de la ville.
Au XXe siècle, le fort a servi de prison militaire sous les présidences de Gerardo Machado et Fulgencio Batista. Après la révolution, Che Guevara installa son quartier général à la Cabaña. Il y dirigea les exécutions des partisans de Batista.
The Tiger Butterfly.com vous propose de faire une visite virtuelle du parc historique militaire de Morro – Cabaña. Contemplez la vue sur la ville et la mer du castillo del Morro. Le phare que vous voyez ci-dessous est un ajout de 1844.
Centro Habana
Capitolio nacional
Influencé par l’architecture néoclassique du Panthéon de Paris, le capitole a été construit entre 1926 et 1929 pour y établir le siège du gouvernement du dictateur Gerardo Machado. Il s’inspire également du Capitole de Washington. Aujourd’hui il héberge les bureaux du ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Environnement, ainsi qu’une bibliothèque scientifique.
L’entrée constituée de 6 colonnes doriques est surmontée d’une coupole s’élevant à 62 m. L’édifice a bénéficié d’une restauration de grande ampleur qui s’est achevée en 2019.
Vedado
Hotel nacional
Véritable monument national, cet hôtel datant de 1930 est un lieu d’histoire incontournable du quartier Vedado de La Havane. En 1933, il sert de refuge à des officiers opposants au régime de Fulgencio Batista. Ils espéraient obtenir la protection de l’ambassadeur américain Sumner Welles qui logeait à l’hôtel. Ce dernier prit la fuite et provoqua la perte des officiers qui furent exécutés par les troupes de Batista.
En décembre 1946, L’Hotel nacional accueille la mafia nord-américaine ! Meyer Lansky et Lucky Luciano s’y sont réunis lors d’un concert de Franck Sinatra pour discuter de l’organisation de Cosa Nostra et des opportunités de développer des casinos à Cuba. Lansky fit ouvrir le plus somptueux casino de La Havane dans une aile de l’hôtel en 1955. Aujourd’hui le casino a disparu et la réputation de l’hôtel s’est améliorée !
Vedado
Plaza de la Revolución
Cette immense place est l’œuvre de l’urbaniste français Jean-Claude Nicolas Forestier (1861-1930) dans les années 1920.
Elle est le siège du gouvernement cubain et de grands rassemblements politiques s’y déroulent.
Le mémorial José Marti a été construit entre 1953 et 1958 sous l’administration de Batista. Il culmine à 138 m. Il s’agit de la plus haute construction de La Havane. Cet homme politique est vénéré en Amérique du sud et en Amérique centrale pour ses idées révolutionnaires.
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Vedado
Nécropole Christophe Colomb
Ce cimetière, outre son immensité, est l’un des plus beaux et impressionnants des Amériques. Monument national depuis 1987, il est peuplé de tombes d’artistes, d’écrivains, scientifiques, hommes d’état ou encore sportifs qui ont façonné l’histoire passionnante de l’île.
Les touristes, les catholiques, les athées ou encore les adeptes de la santeria viennent se promener dans les 57 ha du cimetière.
La tombe la plus visitée par les Havanais est celle d’Amelia Goyri. On la surnomme « la Miraculeuse ». Décédée en couches en 1901, on l’enterra selon la tradition avec son enfant à ses pieds. Son mari, inconsolable, lui rendait visite tous les jours. Il lui offrait des fleurs, lui parlait et frappait trois fois sur sa tombe pour la sortir de son sommeil éternel. Au moment de quitter sa bien-aimée, il enlevait son chapeau et s’en allait en marche arrière pour rester face à la tombe par respect pour Amelia.
Ce rituel dura quarante ans ! Le veuf était considéré comme un fou par la plupart des gens mais peu à peu des pèlerins vinrent se recueillir sur la tombe de son épouse dans l’espoir de voir leurs souhaits les plus chers exaucés.
Selon la tradition populaire, en ouvrant la tombe 13 ans plus tard pour enterrer une personne de la famille de la défunte, on trouva la jeune Amelia intacte avec sa fille dans les bras, dans un geste de protection maternelle, comme le reflète la sculpture du cimetière. A partir de ce moment, sa renommée s’est accrue au point d’être connue sous le nom de La Milagrosa (La Miraculeuse).
Jaimanitas
Fusterlandia
Situé au nord-ouest de La Havane, Fusterlandia est un quartier pittoresque crée par José Antonio Rodríguez Fuster. Très inspiré par le parc Guell d’Antonio Gaudí à Barcelone, l’artiste cubain a transformé son quartier en une galerie d’art à ciel ouvert ! Le nom Fusterlandia est dérivé du projet développé par Fuster.
La maison de l’artiste se visite gratuitement : allez-y ! De nombreuses œuvres d’art font référence à Picasso, Brancusi ou encore à Wifredo Lam. Vous y verrez des fontaines, des bassins, des sculptures recouvertes de mosaïque colorée.
Le projet de Fuster continue et chaque année de nouvelles créations décorent des façades, des murs, des bancs ou encore des arrêts de bus de son quartier…tout est matière à faire de l’art pour Fuster !
Lieux sacrés
Venez découvrir à présent 3 sites sacrés emblématiques de La Havane
avec The Tiger Butterfly.com
La Habana Vieja
Visite virtuelle de la cathédrale de La Havane
Retournons à présent dans le quartier de La Habana Vieja pour y admirer la magnifique cathédrale de la ville. La Plaza de la Catedral est entourée d’édifices du XVIIIe siècle. La visite de cette place est une immersion dans le baroque cubain ! La façade de l’édifice a été conçue par Francesco Borromini. Son apparence opulente contraste avec l’effet de légèreté donné par la pierre.
Consacrée en 1789, la cathédrale de La Havane a accueilli la sépulture de Christophe Colomb en 1795. Elle fut ensuite déplacée à Séville en 1898.
La Habana Vieja
Église Saint François d'Assise
Ce complexe religieux construit au XVIe siècle se compose d’une église et d’un couvent pour les Franciscains. La place de l’église abritait le marché de la ville. Les moines perturbés par le bruit, firent en sorte que le marché ait lieu sur la Plaza Vieja qu’on appellait Plaza Nueva à l’époque, vous vous rappelez ? : ) Suite à la confiscation des biens du clergé de 1842 instaurée par l’Espagne, l’édifice religieux fût peu à peu dépossédé de ses richesses. On le transforma en entrepôt pour les douanes puis en bureau de poste.
L’édifice est aujourd’hui renommé pour ses concerts de musique classique. L’acoustique y est excellente !
La Habana Vieja
Iglesia Parroquial del Espíritu Santo
The Tiger Butterfly.com vous propose à présent de visiter la plus ancienne église de La Havane. Édifiée par des esclaves noirs affranchis en 1638, cette église a connu de nombreuses transformations et reconstructions. Par conséquent, on y trouve un mélange de styles tels que le mauresque, le gothique, le néoclassique ou encore de l’art andalou. Elle reflète l’influence colonialiste à Cuba.
Autre particularité de cette église, c’était la seule à Cuba qui servait d’asile aux personnes persécutées par la justice. Ce droit lui fut accordé en 1772. À l’extérieur de l’édifice, un panneau indique « Única Iglesia inmune en esta ciudad, construida en 1855. » pour commémorer son rôle protecteur exceptionnel.
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