ITALIE
Voyage Virtuel
"Merveilles de Rome & du Mezzogiorno"
La péninsule italienne est très généreuse en art et en histoire.
Le tigre et son ami ailé ont visité la capitale ainsi que la Campanie, région méridionale autour de Naples. Ils ont été très bien reçus par les Italiens durant leur voyage virtuel.
Bienvenue dans la maison d'Auguste !
Le papillon, passionné par l’Empire romain se pose sur ma patte et déclame : « Octavien, l’empereur, Caesar Divi Filius Augustus , est né sur le Mont Palatin en 63 avant notre ère. Il décida d’y établir sa résidence. Le Mont Palatin est devenu depuis le lieu de résidence des empereurs jusqu’à la chute de l’empire romain. » Il connaît les lieux comme les fleurs qu’ils butinent. J’apprends ainsi que la maison d’Auguste était divisée en un espace public, relié à l’enceinte du temple, et un espace privé. On peut y admirer des sols en mosaïque ainsi qu’une décoration picturale raffinée.
Parmi les salles privées de la Maison d’Auguste, la « Salle des Masques » (sala delle Maschere), qui évoque la façade d’une scène théâtrale, et la « Salle des Festons de Pin » (sala dei Festoni), une ancienne salle de théâtre méritent le détour.
La partie publique donnait à l’origine sur une arcade en péristyle et conserve encore de belles décorations picturales. On y trouve une grande salle (Grande Oecus) ainsi qu’une chambre inférieure (Cubicolo inferiore). Le bureau privé d’Auguste (Studiolo di Augusto) illustre le raffinement propre au style romain.
Rome
Thermes de Caracalla
Nous poursuivons notre voyage virtuel dans la Rome impériale par la visite des thermes de Caracalla. Le papillon me précise leur nom en latin, Thermae Antoninianae, tout en survolant mes oreilles. Il m’apprend qu’il s’agit de l’un des plus grands édifices impériaux les mieux conservés de l’Antiquité. J’aime cet esprit de grandeur ! GRRRR ! Les thermes ont été construits à Rome à l’initiative de Caracalla, fils de Septime Sévère. L’empereur inaugura l’édifice central en 216 de notre ère.
Nous avons déambulé le long du plan rectangulaire si caractéristique des grands thermes impériaux.
Comme j’aime beaucoup l’eau, le lieu m’a particulièrement inspiré. Nous avons déposé nos affaires à l’Apodyterium, les vestiaires où se changeaient les romains avant de faire du sport ou prendre leur bain.
Ensuite, je suis allé faire un peu d’ exercice physique à la palestra encouragé par mon ami ailé. J’ai adoré faire quelques brasses dans le Natatio, une énorme piscine à l’air libre. Pendant que je me délassai dans le Frigidarium (bains d’eau froide) et le Caldarium (bains d’eau chaude), le papillon s’est rendu à la bibliothèque.
Les thermes de Caracalla étaient un lieu de soin pour le corps mais aussi pour l’esprit !
Rome
Marchés de Trajan
Nous avons fait notre marché ensuite avec les Romains qui deviennent assez agressifs quand ils ont faim ! Le papillon m’a guidé jusqu’au marchés de Trajan construits au cours du deuxième siècle de notre ère. Il contempla la vue aérienne de ce complexe archéologique monumental découvert entre 1926 et 1934 avant de me rejoindre.
Nous avons déambulé dans les bâtiments qui s’élèvent sur les différents niveaux de la colline du Quirinal. J’avais envie de faire du shopping dans les nombreux locaux de la partie inférieure du complexe. Le papillon se posa sur mon museau pour me raisonner. « Certes les marchés de Trajan comprenaient des entrepôts, des magasins liés aux activités du Forum. Mais contrairement à la réputation d’immense centre commercial qu’on leur prêtait, l’endroit était surtout occupé par les bureaux de l’administration impériale. » – « C’est beaucoup moins glamour ! » rétorquais-je dans un grognement !
Les Romains ont faim et…moi aussi ! Le papillon, lui, s’est reposé malgré l’agitation ambiante des marchés de Trajan !
Rome
Palais Farnese
Construit par Michel-Ange en 1546 et aujourd’hui siège de l’ambassade de France, c’est l’un des plus beaux palais de Rome. Il doit sa construction au cardinal Alessandro Farnese, devenu pape en 1534.
La cour intérieure est un parfait exemple de l’élégance de la Renaissance, tandis que l’intérieur richement décoré comprend de remarquables fresques (1595-1603) des frères Carracci.
La visite virtuelle est disponible en français et en italien.
Rome
Palais Madame
C’est le siège du sénat italien de nos jours.
Les terres sur lesquelles le Palais Madame a été construit ont été cédées en 1478 à la France par les moines de l’abbaye impériale de Farfa, qui cherchaient un endroit pour accueillir les pèlerins français à Rome. Les premiers travaux importants de transformation du palais ont été réalisés lorsque la famille Médicis est devenue propriétaire de l’édifice.
En 1534, l’édifice a été légué à Alexandre de Médicis. À sa mort, en 1537, il fut cédé en usufruit à sa femme Marguerite d’Autriche, dite « Madama » (d’où le palais tire son nom), fille naturelle de Charles Quint et de la duchesse de Parme et de Plaisance, qui y établit sa résidence. Le palais est resté la propriété des Médicis et des Grands Ducs de Toscane jusqu’au XVIIIe siècle.
En 1755, le pape Benoît XIV acheta le palais qui devient un palais public de l’État pontifical.
Dans les années suivantes, les bureaux du tribunal et du siège de la police y furent installés, entre autres. C’est en raison de cette nouvelle fonction du bâtiment que le terme dialectal « La madama » s’ utilise parfois à Rome aujourd’hui pour définir les forces de l’ordre.
En février 1871, le Palais Madame est choisi comme le siège du Sénat du Royaume d’Italie.
Actuellement, il abrite la salle du parlement, les bureaux
de la Présidence et du Secrétariat général, ainsi que certains services et bureaux plus directement liés à l’activité parlementaire.
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Rome
Palais Giustiniani
Le bâtiment d’origine du Palais Giustiniani fut construit à la fin du XVIe siècle par Monseigneur Francesco Vento. La propriété fut ensuite vendue en 1590 à Giuseppe Giustiniani, membre de l’une des familles les plus riches et puissantes de Gênes. Dès lors, le Palais porta le nom des Giustiniani.
La famille y abritait sa propre collection d’œuvres d’art. Les Giustiniani louaient également leur demeure, en tout ou en partie, à des prélats et à des personnes importantes en quête d’un logement prestigieux.
La famille Giustiniani s’est éteinte à la fin du XIXe siècle. Cet événement a entraîné la dispersion de leur grande collection d’œuvres d’art. Vers le début du XXe siècle, le ministère de l’Éducation italien a pris des mesures pour endiguer cette dispersion et vendre les pièces les plus précieuses à l’État.
A partir de 1926, le Palais Giustiniani accueille le sénat et devient officiellement en 1988, son siège. C’est dans la bibliothèque du bâtiment que la Constitution républicaine a été signée par Enrico De Nicola, le premier président de l’Italie.
The Tiger Butterfly.com vous propose de faire une visite virtuelle de ce haut lieu de la politique italienne.
La Fontaine de Trevi
Iconique, cette fontaine romaine a été construite sur un aqueduc antique qui remonte à l’an 19 avant notre ère.
Son nom proviendrait d’un toponyme en usage dans la région depuis le milieu du XIIe siècle (regio Trivii), ou ferait allusion au triple écoulement d’eau de la fontaine originale.
En 1640, sur ordre du pape Urbain VIII (1622-1644), Le Bernin conçoit une nouvelle fontaine pour agrandir la place.
L’actuelle fontaine de Trevi a été construite par le pape Clément XII (1730-1740), qui organisa en 1732 un concours auquel participèrent les plus grands artistes de l’époque. C’est l’architecte Nicola Salvi (1697-1751) qui remporta le concours. Son projet a permis d’incorporer la fontaine de Trevi dans la façade du Palais Poli.
Au centre de cette scénographie baroque, vous pouvez admirer la statue de l’Océan aux commandes du char en forme de coquille tiré par deux chevaux chacun retenu par un triton. Des reliefs faisant allusion à l’histoire de l’aqueduc et à des figures allégoriques liées aux effets bénéfiques de l’eau décorent la sculpture monumentale à différents niveaux.
Sa construction a été achevée par Giuseppe Pannini (1720-1810) qui a partiellement modifié le récif en régularisant les bassins centraux.
Rome
Villa Torlonia
Dès que Giovanni Torlonia devint marquis en 1797, il acheta la Villa Colonna à Rome. Il confia à l’architecte Giuseppe Valandier le soin de rénover et agrandir cette demeure avec faste.
Le pavillon noble faisait partie intégrante du domaine du marquis Torlonia. The Tiger Butterfly.com vous propose de commencer la visite par la salle à manger aujourd’hui appelée salle de bal (Ballroom).
La salle était décorée d’élégants éléments en stuc, avec des peintures de Domenico Del Frate et des bas-reliefs en plâtre d’Antonio Canova (dont une partie est maintenant exposée dans la salle « Berceau »).
Ne manquez pas la salle de Psyché. (Psyche Room) La salle doit son nom aux peintures du plafond de Pier Paoletti racontant l’histoire de Psyché. Cette série a été inspirée par les fresques du Palais de la Farnesina peint par Raphaël. Cette inspiration se retrouvait souvent dans les maisons de la noblesse italienne.
La salle Alexandre (Alessandro’s room) est complètement décorée par des fresques retraçant la vie héroïque d’Alexandre le grand. Alessandro, fils de Giovanni Torlonia, aspirait à la gloire en se faisant représenter sous ses traits.
La salle de Bacchus (Bacchus Room) est recouverte de fresques faisant allusion au dieu romain.
La salle égyptienne (Egyptian Room) retrace l’histoire d’Antoine et Cléopâtre. Si vous souhaitez faire un petit tour virtuel en Égypte, c’est par ici : )
La chambre de Giovanni Torlonia, le poète et philosophe italien du XIXe siècle mérite le détour. Les meubles sont d’origine.
Palais royal de Caserte
Situé à une quarantaine de kilomètres de Naples, dans la région de la Campanie, le palais royal de Caserte est un bijou de l’art baroque inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Il fut construit par l’architecte Luigi Vanvitelli entre 1752 et 1759 à la demande de Charles de Bourbon. Le roi avait un pavillon de chasse à Caserte et décida d’y établir son royaume tout comme Louis XIII qui métamorphosa son relais de chasse de Versailles en la résidence que nous admirons aujourd’hui.
Durant cette visite virtuelle, the Tiger Butterfly.com vous emmène, entre autres, dans la salle du trône et la salle d’Alexandre tout en passant par le magnifique escalier d’honneur et le vestibule. Vous pourrez également vous divertir au théâtre. Il fut conçu d’après le théâtre de San Carlo à Naples.
Il est possible de faire une visite virtuelle guidée en italien. Nous vous encourageons vivement à venir découvrir les 1200 pièces du Palais royal réparties sur 5 étages et à vous promener dans le parc réputé pour sa beauté majestueuse au cours d’un séjour à Naples.
Pause balnéaire à Amalfi
La côte amalfitaine fait partie depuis 1997 du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.
Située en Campanie, elle débute à Sorrento et s’étend jusqu’à Salerno.
A partir du IX ème siècle, Amalfi fut l’une des premières républiques maritimes italiennes avec Gênes, Pise et Venise.
Lieux sacrés
Venez découvrir à présent 3 sites sacrés italiens
avec The Tiger Butterfly.com
L’histoire de la basilique Saint Pierre commence au IVe siècle quand l’empereur Constantin décide de construire la basilique à l’endroit où l’apôtre était enterré.
La basilique actuelle fut commandée par le pape Giulio II et fut construite entre 1506 et 1614. Elle est l’œuvre de Bramante, Michel-Ange, Le Bernin et Maderno.
On peut admirer dans la basilique La Pietà que Michel-Ange sculpta à l’âge de 24 ans !
Basilique Saint Jean de Latran
La basilique des papes
Elle fut édifiée à l’endroit où Constantin fit construire une basilique en 314 de notre ère sur des terrains appartenant déjà à l’époque à la famille de Latran.
Cette famille était très puissante dans l’Antiquité. Sextius Lateranus fut le premier plébéien à atteindre le rang et la fonction de consul au IVe siècle avant notre ère.
La basilique Saint Jean de Latran fut le siège de la papauté du IV e siècle au XIVe siècle.
Vous aurez la possibilité de voir également le cloître attenant à la basilique. C’est le plus grand de Rome.
Cloître du Paradis
La richesse architecturale amalfitaine
Notre visite en Italie s’achève sur une note paradisiaque, avec la visite du Cloître du Paradis édifié en 1268. Amalfi grâce à l’essor de son port avait développé d’importantes relations commerciales avec l’Afrique du nord. Le cloître du paradis illustre l’influence arabe sur l’architecture romane locale.
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